Le Cri

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo.

À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.

Prix du Polar des Petits Mots des Libraires 2017
Prix du Roman Populaire 2017
Prix des nouvelles voix du polar 2018, catégorie roman français (Pocket)
Prix Polar en Nivernais 2018

Parution :8 septembre 2016
Nombre de pages :496
Format :153 x 240 mm
Prix :19,90 euros
ISBN :9782845638204

Interview de l'auteur

Votre thriller commence en Norvège dans un effrayant hôpital psychiatrique. Un patient vient d’y mourir de façon suspecte. Parlez-nous de ce « patient 488 » qui est le point de départ de votre intrigue ?

Ce patient est en soi une énigme. Dans l’hôpital, personne ne connaît l’identité réelle de cet homme arrivé à Gaustad il y a plus de trente ans dans d’obscures circonstances. Mutique, prostré, il semble totalement ailleurs, comme étranger au monde.

Et puis soudain, sans prévenir, il pousse un cri effrayant qui terrorise le personnel et les autres patients. Aucun médecin ne parvient à identifier la source de ce cri qui ressemble à une forme de panique infinie. Qu’a donc vécu cet homme pour être à ce point traumatisé ? Étrangement, un nombre – 488 – est gravé sur son front. Il constelle aussi les murs de sa cellule de graffitis, qui, en apparence, n’ont aucun sens. Et pourtant, cet homme cherche à nous dire quelque chose qu’il ne peut exprimer autrement. C’est ce que l’inspectrice Sarah Geringën va chercher à comprendre. Ce faisant, elle va être amenée à lever le voile sur des expériences qui dépassent, de très loin, le cadre d’une simple enquête criminelle. 

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